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marcé-sur-esves
localisation
Loches
présentation
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241 habitants (INSEE 2018)
Marcéennes et Marcéens
11 km²
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33 kms de Loches
56 à 112 mètres
L'Esves
Marcé-sur-Esves est connu depuis le XIème siècle, notamment dans le cartulaire de Noyers (abbaye située sur la commune de Nouâtre, en Touraine, à 10 kms à l'ouest de Marcé-sur-Esves), dont la paroisse dépendait en partie, sous les noms de Marthaicus ou Marciacus.
Sa dénomination évoluera au fil des siècles :
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Parochia de Marchayo ,1263 (Archives de la Vienne),
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Marseyum, XIVème siècle,
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Saint-Martin-de-Marsay-sous-la-Haye, 1608,
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Marcé, XVIIIème siècle (Carte de Cassini),
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Marçay-sur-Esves ou Marcé, XIXème siècle (Dictionnaire de Carré de Busserolle).
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Marcé-sur-Esves, XXème siècle.
Marcé-sur-Esves est bordée par les communes de :
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Sepmes (Indre-et-Loire),
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Draché (Indre-et-Loire),
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Descartes (Indre-et-Loire),
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Civray-sur-Esves (Indre-et-Loire),
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La Celle-Saint-Avant (Indre-et-Loire).
Vue sur Marcé-sur-Esves, Touraine.
Le cours d'eau principal est l'Esves, qui prend sa source sur la commune de Betz-le-Château (Indre-et-Loire) au lieu-dit Les Montrotières.
Il parcourt 39 kilomètres avant de se jeter dans la Creuse, à Descartes.
L'Esves, Marcé-sur-Esves, Touraine.
Marcé-sur-Esves avait, autrefois, quatre chapelles en plus de l'église Saint-Martin :
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la chapelle Saint-Julien (disparue) au lieu-dit Le Gué, elle dépendait du logis seigneurial du Gué,
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la chapelle Notre-Dame d'Auvergne, au lieu-dit La Chapelle, fondée en 1640 par le seigneur de La Louère, sa porte d'entrée est surmontée d'une croix patté (ou croix des templiers),
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la chapelle du Château de La Louère,
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la chapelle Saint-Antoine (disparue), qui était située entre le moulin de Liaunay et le lieu-dit La Gibottière, à proximité du chemin menant de Marcé-sur-Esves à Bournan.
Chapelle Notre-Dame d'Auvergne,
Marcé-sur-Esves, Touraine.
Emplacement de l'ancienne chapelle Saint-Antoine,
cadastre 1833, Marcé-sur-Esves, Touraine
Capture-écran de la section A1 du Bourg - 6NUM10/145/002 - Archives d'Indre-et-Loire
La construction de l'église Saint-Martin de Marcé-sur-Esves a débuté au XIIème siècle et s'est poursuivie pendant 300 ans.
Deux agrandissements ont lieu aux XVème et XVIème siècles.
Le clocher carré du XVème siècle, ouvert sur chaque face de baies géminées en tiers-points, est couronné d'une courte flèche pyramidale.
Depuis la travée voutée d'ogives et située sous le clocher, s'ouvre au sud une chapelle édifiée au XVème siècle par les seigneurs de La Louère qui y avaient leur sépulture.
Au nord, une autre chapelle, plus vaste, datant du XVIème siècle présente une abside semi-circulaire trapézoïdale à l'intérieur. Les nervures de la voûte retombent sur des chapiteaux ornés de figures humaines.
La façade ouest, exposée aux vents, a été dotée, en 1674, d'un porche sous lequel on entre en descendant trois marches.
Les modillons du chevet portent encore pour certains, de curieuses décorations sculptées.
L'église a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 2 février 1963.
L'église Saint-Martin possède 12 superbes vitraux réalisés en 2002, par Norbert PAGE (1938-2012), peintre d'Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire), né à Marcé-sur-Esves.
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Description de l'église Saint-Martin :
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chapelle renaissance, voûte sur ogives, liernes et tiercerons avec clef pendante,
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travée droite voutée sur croisée d'ogives, refaite au XIIIème siècle, supportant le clocher,
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chapelle seigneuriale du XVème siècle par les seigneurs de La Louère,
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abside de la seconde moitié du XIIème siècle, bâtie sur un plan semi-circulaire, trapézoïdale à l'intérieur, voûte angevine sur croisée d'ogives, les nervures retombant sur des chapiteaux du XIIème siècle à têtes de monstre, fréquents dans le Poitou voisin,
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nef du XIème siècle, bien moins raffinée que le chœur, construite par les moines de l'abbaye de Noyers, elle est éclairée de petites fenêtres en plein-cintre,
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porte en plein-cintre à deux rouleaux dont le second retombe sur des colonnettes,
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narthex en plein-cintre du XVIIème siècle,
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bénitier en pierre à deux axes,
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Vierge en plâtre du XIXème siècle,
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Vierge du XVII-XVIIIème siècle,
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Vierge du XIXème siècle,
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niche à burettes du XVIème siècle,
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statue en pierre d'un évèque, peut-être Saint-Martin, du XVIème siècle,
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chapelet de Claude SAUVAGEOT, baptisé en 1643, parti en 1663 pour la "Nouvelle France", installé près de Québec où il a fait souche.
Chapelet de Claude SAUVAGEOT, baptisé en 1643 à
Marcé-sur-Esves, Touraine.
Château de La Louère, Marcé-sur-Esves, Touraine
La Louère était un fief dépendant du Château de Bagneux (situé à 5 kms, sur la commune de Bournan, en Touraine). Les seigneurs de La Louère avaient droit de haute, moyenne et basse justice sur leurs terres.
Quelques parties subsistent encore du château fortifié du XVème siècle :
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au nord-est, un donjon carré a conservé son chemin de ronde et ses mâchicoulis,
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au nord-ouest, une tour rectangulaire, dont le couronnement a été refait, contient une chapelle moderne,
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au sud-ouest, une tour cylindrique qui défendait l'angle correspondant de l'enceinte.
Les façades et la couverture du donjon carré ont été inscrits aux Monuments Historiques le 18 juin 1962.
Ce château privé ne se visite pas.
Moulin de Gruteau, Marcé-sur-Esves, Touraine
Le Moulin de Gruteau est positionné sur l'Esves depuis le XIème siècle, sous le nom de Grautel à cette époque.
Il deviendra Gouteau en 1560, puis Gruteau au XIXème siècle.
Il relevait de la baronnie de Ligueil (commune d'Indre-et-Loire située à 18 kms).
Vers 1062, Archambaud le Long le donna à l'abbaye de Noyers (Cartulaire de Noyers).
Chapelle Notre-Dame d'Auvergne,
Marcé-sur-Esves, Touraine
La chapelle Notre-Dame d'Auvergne, construite en 1640, se situe au lieu-dit La Chapelle et a fait l'objet, récemment, d'une belle restauration. Sa porte est surmontée d'une croix pattée (ou croix des Templiers).
Vestiges d'un fanum gallo-romain, dénommé La Pierre de Faon,
Marcé-sur-Esves, Touraine
Au lieu-dit La Pierre, vous trouverez La Pierre de Faon.
Ce bloc de pierres est tout ce qu'il reste d'un fanum gallo-romain (temple païen).
L'antique voie romaine, menant d'Amboise à La Celle-Saint-Avant, passait à quelques mètres de ce temple.
Il s'agit d'un cône de maçonnerie formée d'assises régulières de moellons, unis par un mortier très dur de sable de falunière. Il est possible qu'un parement appareillait primitivement ce blocage, mais toute trace en a disparu.
Le bloc s'est incliné du côté sud pour des raisons inconnues (fouilles, effondrement des fondations ?).
Au début du XXème siècle, il existait encore les vestiges d'un deuxième bloc à proximité : la partie supérieure de l'édifice, il a disparu au fil du temps.
Extrait de la carte routière de la Civitas Turonum au Vème siècle,
par Auguste Chauvigné, 1886.
Zoom sur la carte routière de la Civitas Turonum au Vème siècle,
par Auguste Chauvigné, 1886.
Nous voyons mieux sur cette carte le passage de la voie romaine traversant le nord de la commune de Marcé-sur-Esves, après avoir coupé le cours d'eau La Riolle, facilement identifiable de nos jours.
Vous pouvez profiter de 2 randonnées sur la commune :
Sources :
Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, J-X Carré de Busserolle (1823-1904),
Plateforme Ouverte du Patrimoine, Ministère de la Culture,
Association La Sauvegarde de l'Art Français,
Archives départementales d'Indre-et-Loire,
Carte routière de la Civitas Turonum au Vème siècle, par Auguste Chauvigné, 1886.
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